Les Minots ont apporté du lilas pour la Madeleine, qui n'était pas là. Superbe spectacle de jeu d'équipe, avec des coups d'éclat, Léo dans un doublé de l'aile d'un angle improbable, Yvan monolithique, ne se laissant pas désarmer par les commentaires infondés d'un quidam de gradin.
Afin de procurer un peu de culture à ce forum, je vous parlerai aujourd'hui de la dyschromatognosie. Comme nous l'indique le traité étymologique de Didi, cela décrit les troubles sélectifs de la vision des couleurs. Pathologie rencontrée chez un homme à la peau grise du thorax aux cuisses, qui ne distingue que les fautes bleues et ignore les vertes.
Revenons chez les Grands, qui sont tombés en pâmoison devant le chiffre 6. Au point de vouloir le conserver sur le tableau de marque pendant toute la première période. Pénalty, ouf, raté, on reste à 6 ! Les verts, qui n'ont pas de telle élévation spirituelle pour cet admirable chiffre, changent constamment le score dans une suite croissante. Bon, l'esthétique du 6, c'est bien, mais faudrait voir à relever la tête, les gars. L'organe rocailleux du Barry White du coaching secoue les Grands de leur léthargie. De 6 ils passent à 21. Les dormeurs se sont réveillés. Mais la dune est haute, et les verts jouent sur des méharis. 40° dans les yeux de Jean, qui endosse la coquille de Polo. Lourde tâche à ce niveau de jeu. Mais assumée de belle manière. Chapeau Jeannot. J'en profite pour envoyer de la part de tout le club nos ouèches amitiés à l'unique gardien en short.
Le match se termine par un beau 2 mn pour Teddy. Normal pour une action chabalesque. Teddy, tu es trop costaud ! La dyschromatognosie a encore fait une victime...
Retour au Laz'. Les Zados recoivent Hersin. François n'arrivant plus à souffler dans son sifflet suite à quelques contacts dyschromatognosiens, c'est Jean qui revêt la grise tunique. Heureusement, sinon, c'était un choix de deux joueurs. ok, Ben ?
L'ambiance est à l'euphorie. Un spectateur de trois ans étant un peu trop enthousiaste, un coach réclame de l'enfermer dans les vestiaires. On ne le verra pas à l'usdèk, celui-là.
Beau match, belle victoire. "C'est une belle équipe" me glisse mon -17 préféré, en se massant le pectoral.
Je laisserai le dernier mot au président. "Rrhaouarr, grroarr, rrhhh!"
Merci de cette analyse pertinente, et rentrez vite vous faire une infusion de thym au miel.
Bonne semaine, les amis.