Dans leur migration vers les terres estivales du championnat, les Mecs adoptent contre Bousbèque la formation en V des canards sauvages. Hugo et François percent la défense adverse dès le début de la rencontre. Puis Jean prend le relais. Un trio en triangle, pointu, mais fragile. Baptiste et Marc viennent dérouter le bloc d'en face en tirant de leur aile respective. Le V devient W quand France pivote en force. 21-17 à la pause, mais avec un lèger sentiment d'une équipe de canards boiteux, et un arrière-goût de mésentente. Des canards à l'orange amère...
Pour que le waterzoï ne se transforme pas en watterloo, Ambiorix fait les gros yeux dans le vestiaire. Assisté du président Didi, il les assaisonne à sa façon. "Soyez plus mous du genou ! Je veux voir Une Equipe !".
De retour sur le terrain, les goélands patauds au sol dévoilent leurs ailes. Une envolée superbe. Cyril vrille en pivot, Marc et Baptiste enfin servis sévissent des angles, aigus comme des ergots. François se prend pour Jonathan Livingstone, après un lob désoplilant, il s'offre un kung fu marquant, le quatrième de la saison. On dirait qu'il y prend goût, le bougre...
Brieuc, après son imitation du gruyère en première partie, nous joue le fromage corse. Sec, dur, de qualité aoc. Le corse ne laisse rien passer. Mais il sait aussi flatter nos papilles visuelles d'un tir de pénalty aussi vicieux qu'un vieux-lille.
Le match se termine avec une surprenante tactique, la lasagne belge. Une défense en 3-3, deux couches de joueurs entre lesquelles l'attaque bousbèquoise devient un hachis. Et surgissant de la mélée, Baptiste dépasse le mur du son et de la défense, pour une apothéose. 47-36. Bravo, les Mecs.
En parlant de son, le public a pu profiter d'un duel décibélien entre un arbitre confirmé et un arbitre en devenir. Votre tambourineur va pouvoir se reposer, la relève est là !
Pour finir, catégorie pipeulle. On évoque dans les hautes sphères du club le transfert d'un joueur chez les Tchos, et le retour d'une ouèch'girl. A suivre...