6 juin, les Noeux débarquent au Laz ‘ . Alliés comme jamais, les Grands nous offrent une résistance héroïque. Les commandos adverses se heurtent au mur de Jean, défendant sa casemate avec une belle énergie. Nos rangers montent à l’assaut sans faiblir, trouvant les failles dans la défense des envahisseurs. Les tirs partent de partout, au dessus, dans les angles, à la hanche (quel killer est-il, mon fils !). Une vraie stratégie de squadron, dont on entend la voix du leader, Flying Héron, qui galvanise ses troupes. Nous assistons à un beau combat d’homme à homme, mano à mano, coude à mâchoire.
Soudain, le mâle organe de Monsieur Stentor s’élève, fustigeant les garants de l’ordre. Ciel, le valium perd son effet ! Je lui rappelle le respect dû aux hommes en gris. Mais me fait-il remarquer, lui qui a un œil de lynx, ce sont des femmes ! Super, je vais pouvoir sortir toutes mes vannes machistes qui font rire les supporters de foot, du style « retourne chez toi, tu dois avoir du repass » BAFF ! Me voilà tatoué de l’empan d’une dirigeante des Minots sur la joue, juste histoire de me remettre à ma place de commentateur humoristique, jamais vulgaire, jamais méchant. Big kiss, madame. (pour la traduction, c’est gros bisou).
Les Grands regagnent le terrain, point après point, comme à Obama Beach. Mais ils finissent par s’incliner de peu après une lutte très baraquée.
Quelques nouvelles des autres fronts. Les Zados ont tenu la position jusqu’à la fin, comme à Pégasus Bridge. J’imagine Clem en kilt avec une cornemuse… L’unité MHB-15 a bien mérité du club. Par contre, les nouvelles reçues du bataillon des Grandes ne sont pas réjouissantes. Il semblerait que leur déplacement stratégique ait été bloqué par l’élimination du Cdt Matt, et que le combat ait débordé vers les observateurs. On espère des nouvelles plus précises du Major Corinne, First Ouech Cantinière. Les Vétérans ont revécu la prise de Guesnain, avec une fougue digne de leurs vingt ans.
6 juin. Commémoration des combats héroïques de toute une saison. Passé minuit, c’est la fête des mamans, celles qui nous ont offert ces merveilleux cadeaux, des joueurs de handball.
Very, very big merci à vous toutes. (pas de traduction)
C’était le Tambourineur, pour le dernier article de la saison. Avant de quitter l’écran, je veux juste rendre hommage à ceux qui m’ont permis d’écrire toutes mes facéties handballistiques. Il existe un autre couple incontournable dans l’histoire de notre club. Céline et Yann, où que vos pas vous portent, sachez qu’il y aura toujours un café pour vous au bar du Ouèche… et des amis.