Une fois passé l'usine de chips, rampez dix mètres sous les tirs des gendarmes. "y m'font pas peur, je m'entraine à balles réelles !" nous rassure Brieuc. Attention, ne ratez pas la porte, ou vous servirez de repas aux toutous. Ouf, nos Mecs ont atteint sans encombres la salle d'Haubourdin. Dernière épreuve, l'ère glaciaire. Autant les Bourdinois sont chaleureux, autant leur salle est fraîche...
Les joueurs font grimper le mercure de deux degrés et demi. France, sentant l'otite venir, se fait traiter les tympans par le sympathique arbitre. Les longues passes du demi servent à merveille un Hugo placé en attaque (il a du trouver un courant chaud , il ne le quitte plus). Chaque explorateur de la croisière blanche trouve son chemin vers les filets, jusqu'à la dernière seconde où Baptiste baptise le but adverse de son tir tout en finesse pour un 16-35 en bel esprit de part et d'autre du rond central.
Le Titanic n'aurait eu aucune chance contre l'iceberg Brieuc, qui a coulé vingt-sept torpilles. A noter son premier but en penalty, et on oubliera son deuxième...
Bravos, les Mecs. On se dépêche pour rentrer à Herzog, où il se passe des choses.
Les Minettes s'inclinent devant les Bullettes. Je retiendrai l'éloge du coach bullyminois envers l'arbitrage.
Les Missmarcq remportent un match mouvementé. Tous mes voeux de récupération à la joueuse de Coudekerque. Heureusement que le Mhb ne manque pas de médecins.
Les Zados se heurtent à une équipe de Biache véloce et puissante. Une belle résistance, un Rémi en force, un Alexis brillant, un Hugo rongeant l'ongle de son pouce, une belle paire d'arbitres. "un beau match", nous confie le coach biachois en brève de bar. Le retour promet.
A demain, pour le match des séniors filles. (à vous de trouver leur surnom, j'attends vos suggestions...)