Douvrin tu, Johnny ?

Les Mecs faisant relâche ce week end, et si on allait voir les Zados à Douvrin ? "Ouais ! Bonne idée ! 6, 2, 6, 2, 6, 2 ! ". Tiens, ça faisait longtemps, Corinne. Dès qu'on passe la frontière, c'est le bon vieux temps du rock'n'roll. Dans le PdC, à 17 heures, noir c'est noir. Mais ce sont les locaux qui ont allumé le feu, laissant aux coeurs des marcquois la musique que j'aime, qui vient de là, qui vient du blues. Les accompagnants habituels gardent quelque chose en eux de Tennessee, un spectacle bien mené qui finit mal. Mais le plaisir aussi. Qu'on nous donne la défaite pour que naisse l'envie de victoire.

Tout ça pour justifier le titre. L'équipe de Douvrin a mené un match autant en défense qu'en attaque percutante. Les Zados ont bien résisté, de fulgurances incisives alternées avec de jolis cafouillages. Le public local étant bien chaud, à nous de porter nos joueurs par notre enthousiasme lors du match retour.

Mes oreilles trainant en coulisses, j'ai noté avec plaisir les commentaires d'en face. "Marcq, c'est une belle équipe", "Faut pas tenir compte de ce que disent les autres, c'est en face d'eux que le match a été bien", "L'arbitre, il ne risque pas de mettre un deux minutes à sa canette". Merci à nos amis douvrinois pour ce bel esprit, ce sens de l'humour, et pour l'arbitrage maison d'une correction qu'on aimerait voir partout. C'est surtout le handball qui a gagné aujourd'hui.

Nous, au moins, on met des buts. Et pas un misérable 0-1... Faudrait apprendre à certains à jouer avec les mains, elles ne servent pas qu'à compter les billets...