En ce weekend d'élection régionale, il ne faut pas oublier le départemental. Les Mecs recoivent les Proustiens dans un Herzog chauffé à blanc par un Zado sur son perchoir percussif. Trois minutes d'observation, et Baptiste ouvre le feu par un doublé d'anthologie. Loïc, le PénoMan, monte le score à 3-0 d'un tir malivicieux. Notre défense est sans faille, il faut attendre 8 minutes 50 pour que Brieuc concède un but à Watt-LaMad. Pendant que Loïc joue au casse-brique avec le gardien, les autres s'envolent. C'est l'équipe de Marc, ou l'équipe de France ? (j'ai piqué ce gag à la ouèch'girl que je préfère). Loïc, après une mi-temps à chercher le bon angle, répond à Baptiste par un doublé de l'autre aile avant la sirène. 15-6 à la pause. 6 dans les filets de Brieuc, contre 10 arrêts. Au meilleur de sa forme, le gars. (ça, c'est de moi)
Reprise. Loïc, énervé de ce que j'écrirai sur sa première période, skude de son aile. Et chaque tir rentre. Aurais-je le pouvoir de coacher à posteriori ? Le festival continue. On voit bondir, un coup France, un coup Jean. François préfère le coup du bucheron. Comme un coin d'acier qui s'enfonce dans la structure défensive pour la faire exploser. Baptiste se lance en chien fou et trouve le pénalty, pour que Brieuc puisse marquer, une fois. Et c'est ainsi que s'écrit l'histoire du handball. Brieuc rate, le gardien renvoit loin devant. Mais où est notre gardien à nous ? Il sprinte comme un fou pour doubler cette balle qui fonce vers son but délaissé. Le public se croit dans Olive et Tom, le temps s'allonge. Et la barre renvoit la balle. On reconnait un gardien magique à la maîtrise de sa cage.
Je finirai ce commentaire par un Jackson d'honneur à Cyril. Non content de pivoter gagnant, il nous a offert un plongeon de ouf pour un 30-22 en cerise sur le gateau.